Les développeurs reconnus coupables des actes des joueurs ?
Toujours très pointu quand il s'agit de légiférer sur les jeux vidéo, l'état de Washington aux Etats-Unis pourrait faire un nouveau pas dans le grand n'importe quoi. Il semble qu'une nouvelle loi soit actuellement étudiée afin de pouvoir poursuivre les développeurs, éditeurs ou revendeurs de jeux dans le cas où un joueur de moins 17 ans serait impliqué dans un crime violent pouvant être imputé à la pratique d'un jeu, au hasard, n'importe quel GTA. Le "game maker", comme ils disent, se verrait ainsi attribué une part de responsabilité dans le délit. Pour certains, on déplace carrément la responsabilité du crime du coupable vers un tiers. Une fois de plus, la responsabilité des parents ne prêtant pas attention aux signalétiques des jeux à caractère violent est évacuée, tout autant que sont ignorées les pathologies d'un adolescent devenu un assassin, considérant qu'un jeu à lui seul suffit à faire d'un être équilibré un psychopathe, etc.
Je plains nos confrères journalistes américains qui devraient bientôt être considérés comme des groupuscules faisant l'apologie du meurtre et de l'adoration de Satan. Heureusement que super.panda bosse en France. Question : personne n'envisage une loi qui permette de poursuivre le "gun maker" ou le revendeur de l'automatique qui a servi au gamin ? Je dis ça, je dis rien. On conclura avec cette citation d'un psychiatre, piochée dans le sympathique blog jeux vidéo de Libération.fr : "Dire que les jeux engendrent la violence, c'est comme dire que les gouttières fabriquent la pluie."
ben les avocat ricain ils pas pret d'etre au chomage
